Le centre de villégiature Algonquin : un leader de l’embauche inclusive qui favorise la diversité

Le centre de villégiature Algonquin est une icône parmi les hôtels du Canada et un chef de file de l’industrie en matière d’embauche inclusive et de diversité. Leur approche a eu des répercussions positives dans plusieurs sphères, notamment en ce qui a trait à la rétention du personnel, l’engagement des employées et l’amélioration de l’expérience client.

Le directeur général, Matthew MacKenzie, montre l’exemple et comprend les avantages de retenir les bons employés et de créer un environnement propice à l’épanouissement du personnel. Voilà pourquoi il leur a semblé tout naturel d’établir un partenariat avec Prêts, disponibles et capables et d’élargir leurs paramètres de recrutement pour y inclure les chercheurs d’emploi ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Grâce à ce partenariat, l’Algonquin a embauché des candidats permettant de pourvoir divers postes au cours de plusieurs saisons.

« Notre employé saisonnier moyen travaille deux saisons », dit M. MacKenzie. John, qui est préposé à l’Algonquin et qui a été embauché par l’entremise de PDC, est un excellent exemple de rétention, car il occupe son poste depuis plus de trois ans. M. MacKenzie ajoute que « c’est déjà une augmentation de plus de 30 % au-dessus de la moyenne, ce qui est génial. »

Le coût de remplacement des nouveaux employés est estimé à 3 000 $ et le taux de roulement des employés ayant une déficience intellectuelle ou un TSA est de seulement 7 %, comparativement à la moyenne des employés sans handicap qui se situe à 49 % dans l’ensemble des industries. L’embauche des chercheurs d’emploi ayant une déficience intellectuelle ou un TSA a donc un impact positif sur les bénéfices nets d’une entreprise.

Erin Hood, une généraliste des ressources humaines pour l’Algonquin, ajoute que John n’a pas seulement appris de son équipe, mais que ses collègues ont aussi appris de lui, soit « comment travailler ensemble, comment se soutenir les uns les autres et comment faire en sorte que leur approche au travail soit plus souple ».

« Dans notre domaine, comme tout le monde passe beaucoup de temps à travailler en étroite collaboration, les employés ont besoin de voir qu’ils contribuent à l’ensemble de la situation, explique M. MacKenzie. Je pense que c’est ce qu’on a tous eu l’occasion de partager, et j’espère que cela se reflétera dans la satisfaction des clients, ainsi que dans celle que des employés. »

La recherche démontre que 92 % des personnes réagissent plus favorablement aux entreprises qui embauchent des personnes ayant une déficience intellectuelle qu’à celles qui n’ont pas encore adopté de pratiques d’embauche inclusive. Les entreprises rapportent également que plus la diversité prend de l’ampleur plus l’engagement des employés augmente. Les membres d’équipe rapportent quant à eux qu’ils sont fiers d’être dans un milieu de travail qui valorise l’inclusion et la diversité.

« Travailler avec PDC nous a aidés à définir ce qui conviendrait le mieux au profil de l’emploi et à l’Algonquin », renchérit Mme Hood.

« Le développement de partenariats favorisant la réussite fait partie intégrante de la prospérité de toute entreprise,  dit M. MacKenzie.  Si vous pouvez trouver un partenaire qui a la capacité de trouver le bon équilibre entre une personne à la recherche d’un emploi significatif et rémunéré et les besoins de l’entreprise, il est important de favoriser cette relation. Je crois que [ce que PDC peut offrir] représente une occasion à ne pas manquer. »

Financé par le gouvernement du Canada et présent dans 20 villes à travers le pays, PDC est un partenariat national de l’Association canadienne pour l’intégration communautaire (ACIC) et de l’Alliance canadienne des troubles du spectre autistique (ACTSA), ainsi que de leurs organisations membres.